Chant de l’aube
De l’aube
je vois les chaînes
que tu écartes
d’un revers de lumière
comme si tu peignais
par compassion extrême
À peine as-tu trempé tes doigts
dans la source
l’océan du ciel frissonne sous la
les couleurs ôtent leur suaire
pour s’adonner à l’étreinte
Ton chant que voilà
épris du blanc
que la mort daigne laisser
derrière elle
pour que nous autres vivants
y tracions nos marelles