à cor et a cri
Dans tous les coins de la planète
les bobines de fil blanc
se tordent de rire comme
de petites baleines si l’on peut dire cependant
que dans mon tiroir les bobines
de fil rouge s’agitent poussent
des cris lamentables
Elle ont lu le sonnet des
voyelles dans les yeux d’une
femme honnête jouant les
deux orphelines sur un boulevard de porcelaine
Leurs préférences iront toujours
à la belle ilote ivre aux robes
de paille secrète grimpée sur
la nuit solide pour mieux
rencontrer l’amour le bel
aveugle de naissance qui
sculptera dans la mémoire
le corsage au masque de fer