Veilleurs d’aurore
Notre ville est l’enfant de tant d’usines de souffrances que nous devons lui pardonner les faux pas les pas perdus les pas à pas alors que tout est piétiné dans la boue de l’encerclement à perdre haleine
Courir vers quel banlieusard îlot courir vers quel chant des oiseaux guinguette au nom de naturisme
à cracher sur les fleurs
Ni solution ni dilemme
à proximité du silence
Dorment les partenaires de l’oubli dorment les morts depuis longtemps trahis
Seule veille l’équipe aux réflexes impardonnables