A l’heure où dans la chaleur les moines nus descendent de l’himalaya
Très fort pendant les moustiques montés des volutes chargées à mitraille des maremmes joli cœur de la brutalité à la patte moricaude des bouges de sangliers
Très fort pendant les grands fleuves qui à la vermine débranchent leurs cuisses très immondes lèvres bleues giclant un rire cru de vagin
Très fort pendant la face molle des pollens s’écrasant dans la conspiration du vent et les cheminées qui fument sous le tunnel des épaules des fauves en escarboucles d’yeux plus tendres que leur alentour de graminées
Très fort monstre contre monstre
le tien dont le corps est une statue de suc de bois rouge
dont le crachat est un pissat de fofa
le mien dont la sueur est un jet de bile de caïman
que je les sorte enfin comme une nuit pluvieuse de cris d’alouates de ma poitrine si tendre de fausse oronge