Allure
O montagne ô dolomies cœur d’oiseau sous mes
mains d’enfant
ô icebergs ô revenants vieux dieux scellés en pleine
gloire et quand même autour du feu à trois pierres
couronné d’un cercle vibrant de tipules un étang pour
les noyés se renouvelle province des morts
vous heurtez en vain la rotation des routes
où le spectacle passe du palier de flammes vertes à la tranche de maléfices
allure combats avec moi je porte la tiare solaire
gong décuple la prison dont les combats d’animaux
expérimentent la voix des hommes conservés dans la pétrification des forêts de mille ans
ma chère penchons sur les filons géologiques