Conciliabules

Aimé Césaire
par Aimé Césaire
1 vues
0.0

A grignoter un levant

à replier un couchant

Les animaux se seront enfuis

emportant hors de la ville

sa dernière clé de chaleur.

Pour l’heure il n’est question

à peine

que d’une porte à démasquer

en tâtonnant à travers

la désolation de l’intime terreau

jusqu’à la vitesse de tendresse hasardeuse

qui fait mon frère l’arbre résolu

Mon frère le vent à la vague déchiquetée

Mon frère l’écœuré volcan

Et le sanglot sans cesse ravalé

du ressac

Aimé Césaire

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour Aimé Césaire

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

La poésie est un dialogue entre les cœurs. Exprimez-vous, inspirez-nous.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Aucun poème populaire trouvé ces 7 derniers jours.

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.