Fantasmes
La mise en train ne se fait pas au train rafale
Elle reste empêtrée dans le commencement du matin
Et son ordinaire accoutrement de brouillard
La collusion du silence s’est chargée de l’ensemble
C’est un peuple de cris sous le talon de fer
Cris serpents
Cris crotales
Cris lézards attendant le soleil
Cris phasmes desséchés
Outre les cris de tous les jours il y a les cris
De toujours
Ceux-là se tiennent debout hautains
Postés dans la vague inquiétude de leur témoignage
Et gainés dans l’armure de leur rôle
Cris criquets des solitudes dévoreuses.
Un commentaire
Poème très enrichissant qui a remit en question tout mes fantasmes <3