La femme et le couteau
chair riche aux dents copeaux de chair sûre volez en éclats de jour en éclats de nuit en baisers de vent en étraves de lumière en poupes de silence volez emmêlements traqués enclumes de la chair sombre volez
volez en souliers d’enfant en jets d’argent
volez et défiez les cataphractaires de la nuit montés sur
leurs onagres vous oiseaux vous sang
qui a dit que je ne serai pas là ? pas là mon cœur sans-en-marge mon cœur-au-sans-regrets mon cœur à fonds perdus et des hautes futaies de la pluie souveraine ?
tournois
il y aura des pollens des lunes des saisons au cœur de pain et de clarine
les hauts fourneaux de la grève et de l’impossible émettront de la salive des balles des orphéons des mitres des candélabres
ô pandanus muet peuplé de migrations
ô nils bleus ô prières naines ô ma mère ô piste
et le cœur éclaboussé sauvage
le plus grand des frissons est encore à fleurir
futile