Me centuplant persée
Va, autour de moi, de mon flanc
de ma tête, de mon noueux cœur noir, aux confins,
ta ronde, harcelant de la cohue des affres
mon nom.
Que perce, transperce l’écorce résistante
le bec.
Pour le reste s’ourle des termites la clandestine trame
dans la proie engrangeant jusqu’au fond la morsure.
Or nul assaut ne déniant persévérant mon nom en
la lymphe bien plutôt qui me centuple
Persée je parcours l’intime
fosse alimentant mes monstres voraces mes soleils
et l’orage outre aubier me calcule contre-saison
en anneaux d’arbre lents secrétaires d’un séisme.