Mort à l’aube

Aimé Césaire
par Aimé Césaire
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Lutteur il souffle sur des tisons

son visage mal géré par la nuit

d’où la trompe de ses lèvres siffleuses à serpents

imagine mal un corps torturé dans l’oubli

Homme sombre qu’habite la volonté du

feu quand un viol d’insectes s’éparpille dans sa

faim et que seuls les tisons de ses yeux ont bien pris

Mince tison il est celui qui

de sa grêle coquille et parmi une forêt qui défiera

le complot d’évêques des latérites porte le saut d’un fût

dans un secret si clair qu’aucun homme ne l’a cru

Aimé Césaire

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