N’ayez point pitié
Fumez marais
les images rupestres de l’inconnu
vers moi détournent le silencieux crépuscule
de leur rire
Fumez ô marais cœur d’oursin
les étoiles mortes apaisées par des mains merveilleuses
jaillissent de la pulpe de mes yeux
Fumez fumez
l’obscurité fragile de ma voix craque de cités flamboyantes
et la pureté irrésistible de ma main appelle de loin de
très loin du patrimoine héréditaire le zèle victorieux de l’acide dans la chair de la vie – marais –
telle une vipère née de la force blonde de
l’éblouissement.