Rocher de la femme endormie ou belle comme l’exaspération de la sécession
Rescapée rescapée
C’est toi la retombée
D’un festin de volcans
D’un tourbillon de lucioles
D’une fusée de fleurs d’une fureur de rêves
Très pure loin de toute cette jungle
La traîne de tes cheveux ravivée
Jusqu’au fond de la barque solaire
Exaspération de la sécession
De temps en temps à travers la brume de sable
Qui s’éclaircit
A travers les jeux cicatriciels du ciel
Je la vois qui bat des paupières
Histoire de m’avertir qu’elle comprend mes signaux
Qui sont d’ailleurs en détresse des chutes de soleil
Très ancien
Les siens je crois bien être le seul à les capter encore
Plus d’une fois j’ai enhardi la vague
A franchir la limite qui nous sépare toujours
Mais le dragon gouverne le cap de cette eau interdite
Même si c’est souvent en inoffensif caret-plongeur
Qu’il survient respirer à la surface maudite
Alors quel oiseau sacrificiel aujourd’hui
Te dépêcher
Rescapée rescapée
Toi exil mien et reine des décombres
Fantôme toujours inapte à parfaire son royaume