Soleil safre
au pied de volcans bègues
plus tôt que le petit brouillard violet qui monte
de ma fièvre je suis assis au milieu d’une cour
horologue de trois siècles accumulés en fientes
de chauves-souris
sous la fausse espérance de doux grigris
déjà hurlant d’âme chienne
et portant les vraies chaînes
ai-je mille de mes cœurs rendu
pour celui d’aujourd’hui qui
très fort
à la gorge nous remonte
parakimomène de hauts royaumes amers
moi
soleil safre