Apostrophe
Et la vie intérieure de la mouche,
y songes-tu, y songes-tu ?
Et la souffrance du silex,
la connais-tu, la connais-tu ?
Et le remords de la cascade,
t’émeut-il, t’émeut-il ?
Et les rêves sanglants de la rosée,
qu’en penses-tu, qu’en penses-tu ?
Et les serments du fleuve,
les tiendras-tu, les tiendras-tu ?
Et le doute, là-haut, de la colline,
que tu confonds avec la neige,
voudras-tu le combattre, voudras-tu ?
Et l’azur qui prépare son suicide,
F aideras-tu,
Faideras-tu ?
Ton malheur est si pauvre
auprès de leurs malheurs !