La gazelle prophétique
Soulevé par un
Atlas à qui il serait — plus qu’un fardeau —
un boomerang
Mon monde
—
Cheval irréductible à sa propre sauvagerie qu’Attila eût
fait brûler sur un bûcher de selles —
Déferle sur le monde résigné comme la malle sur la rive de l’île du marronne
Ambassadeur de mon double dans la capitale de l’antisolipsisme
— la
Modernité —
Je désire que jamais mes cendres ne se reposent de la déception du plus grand choc que j’ai pu éprouver dans ma vie
Et me jette — à l’instant — dans cette résolution agonistique :
Rivaliser de puissance avec l’invivable