La « ouatée »
Il crachote.
Ton regard — tard —
Fait éclater la victoire de mes torts
Au faîte défenestré de ton être !
Tu toises le mystère de mes crochets cachés, braqués.
Ta raison — piétinée par le taureau de l’inanité,
Ton bras — dans le cloaque jusqu’au cou,
Ta force — émietteuse et récalcitrante,
Trille,
Castille et bastringue pantelants, faiblissent,
Bégayent les mots de l’apoplexie dans mes hormones.
Tout est blindé, bondé dans le train de tes reins cabrés.
Fille de
Crète, d’hermète mou,
Tu me séquestres dans ta catalepsie !
Traînant ta merde comme un bagage monégasque,
Je m’époumone à donner la rage à tes chiens chrétiens.
Ton petit doigt, mât de l’Armada,
Donne le signal de l’émeute à mon hémorragie d’émois.
Bouche bourrée d’étoupe,
Hostie qui bouge sur la terre comme une tanche,
Tu ouvres mon ouïe au sourd bourdonnement de ma mort !
Plus harcelé que le calme dans les claques du scandale,
Le tonnerre de ton charme tâtonne et bute dans ma tête.