À m’avouer pour son amant
A m’avouer pour son amant
Il faudra bien qu’on s’habitue.
— Du marbre pur, rose et charmant.
J’ai fait jaillir une statue.
J’ai taillé le bloc de façon
Que ma main s’y puisse connaître ;
Et l’on doit garder le soupçon
Que je demeurerai son maître.
Des bras pourront la posséder
Et fléchir sous sa blanche étreinte ;
Nul œil jaloux la regarder,
Sans qu’il y trouve mon empreinte !