Il ne faut pas les appeler cruelles

Albert Mérat
par Albert Mérat
0 vues
0.0

Il ne faut pas les appeler cruelles :
Elles le sont tout naturellement,
Comme les fleurs, quelquefois les plus belles,
Dont le parfum fait qu’on meurt en dormant.

Quand la fraîcheur pure de leur haleine
Embaume l’air et flotte autour de nous.
C’est un vertige, et la chambre en est pleine,
Et des langueurs fléchissent nos genoux.

C’est leur vertu, ce n’est pas leur envie
D’être un péril : tout poison est normal.
Ô douces fleurs, ô roses de la vie,
Vous exhalez le bien comme le mal !

Albert Mérat

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour Albert Mérat

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

Chaque commentaire est une énigme à résoudre, comme un poème de Rimbaud. Participez à notre quête littéraire.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Découvrez d'autres poèmes de Albert Mérat

Aucun poème populaire trouvé ces 7 derniers jours.

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.