La lettre

Albert Mérat
par Albert Mérat
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Chère épave d’amour ! Se peut-il qu’on oublie !
Oh ! ne laissez jamais le doux être adoré,
Pleurant et souriant, dire : « Je reviendrai. »
Ceux-là qui s’étaient joints, l’absence les délie.

Petite lettre écrite avec mélancolie
Un jour qu’elle était lasse et qu’elle avait pleuré !
Avril a ces tons frais de matin diapré :
Une ombre de tristesse, un rayon de folie.

Petite lettre, frêle et mignonne, qui mens,
Merci : tu m’as rendu les caprices charmants
Qu’avait sa voix de blonde et de Parisienne.

Je ferme le papier que le temps a jauni
Comme on laisse à regret, lorsque l’air est fini,
Un feuillet retrouvé de musique ancienne.

Albert Mérat

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