La pantomime

Albert Mérat
par Albert Mérat
0 vues
0.0

Pendant que sur la scène autrefois honorée,
Où, l’épée au côté, la cape sur les reins,
Les héros déroulaient leurs fiers alexandrins,
On accorde parfois au Cid une soirée,

Pendant qu’avec des cris, belle Muse adorée,
La bêtise t’insulte en de honteux refrains,
Et que l’on désapprend la gloire des quatrains
Rythmant les purs accords de la lyre sacrée ;

Je m’en vais voir la ruse et l’art ingénieux.
D’Arlequin, batailleur insolent, vicieux,
Fou d’une lèvre avec amour abandonnée,

Et le geste bouffon, mais franchement humain,
De Pierrot caressant sa joue enfarinée
Où Colombine rose a laissé son carmin.

Albert Mérat

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour Albert Mérat

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

Dans notre ruche de poètes, chaque commentaire est une goutte de miel. Soyez doux.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Découvrez d'autres poèmes de Albert Mérat

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.