La petite maison

Albert Mérat
par Albert Mérat
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La porte encor fermée et les fenêtres closes,
À peine la maison sort des taillis couverts.
Un paysage exquis borne cet univers
Où l’on rêve, oublieux des effets et des causes.

Le gai matin, qui rit dans la fraîcheur des choses,
Aussitôt réveillé, frappe aux contrevents verts.
Les automnes cléments et les tièdes hivers
Y mêlent le parfum des blancs myrtes aux roses.

C’est là qu’il faudrait vivre au temps du mois de mai.
Heureux du grand soleil, le cœur bon d’être aimé,
Causant à deux durant les jours pleins de lumière.

Aucun art n’embellit la petite maison,
Rien n’en trouble la paix c’est presque une chaumière,
Et la vieille romance avait pourtant raison.

Albert Mérat

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