Le cloître

Albert Mérat
par Albert Mérat
0 vues
0.0

Ont-ils le droit, ceux-là qui s’évadent du monde
Pris de peur et front bas, comme d’un mauvais lieu,
D’éteindre leur raison comme on éteint le feu,
Et de faire la paix dans leur âme qui gronde ?

A regarder sans fin l’obscurité profonde,
Ils ont cru qu’ils verraient plus clair dans le ciel bleu.
Mais s’il fallait choisir entre la terre et Dieu,
L’homme d’abord ! La part du ciel est la seconde.

Affranchis de la vie, ils sont peut-être heureux.
Fuyant pieusement l’idée, ainsi qu’un gouffre,
Ils ne connaissent plus leurs frères douloureux.

Ils entendent de loin l’Humanité qui souffre
Et qui pousse des cris, en mal de l’avenir,
Insoucieux comment tout cela doit finir.

Albert Mérat

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour Albert Mérat

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

Le silence est l'ennemi de la poésie. Libérez votre voix, comme Baudelaire dans un jardin des mots.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Découvrez d'autres poèmes de Albert Mérat

Aucun poème populaire trouvé ces 7 derniers jours.

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.