L’heure

Albert Mérat
par Albert Mérat
0 vues
0.0

C’est l’heure : je sais bien qu’elle ne viendra pas,
Qu’elle n’a pas noué la furtive dentelle,
Et que mon désir vain ne dira pas : c’est elle,
Devinant la musique exquise de ses pas.

Je sais que les doux mots qu’avait sa voix tout bas
Ne sont qu’un souvenir d’une langueur mortelle,
Et que j’ai perdu l’aide et la chère tutelle
De sa bouche, de ses regards et de ses bras.

Ô fantôme ! clémente amertume de l’heure !
Le passé de son aile invisible m’effleure,
Et dans l’illusion évoque le réel.

La blanche image à pris sa place accoutumée ;
Le mot court en riant sur la lèvre embaumée ;
Les yeux profonds et clairs s’ouvrent comme le ciel.

Albert Mérat

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour Albert Mérat

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

La poésie se renouvelle avec chaque commentaire. Soyez le souffle de la renaissance.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Aucun poème populaire trouvé ces 7 derniers jours.

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.