L’huître

Albert Mérat
par Albert Mérat
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Je ne vois pas tes yeux, mais je vois ton sourire :
Tout ton être respire un grand air de bonté.
A te sentir si fraîche en ta calme beauté,
Chavette ému tressaille, et Monselet soupire.

Ta rondeur savoureuse aux poètes inspire
Des rêves d’embonpoint et de satiété…
L’abbé hâte pour toi son benedicite.
On peut te manger crue, ou bien te faire frire ;

La plupart des gourmets te gobent, simplement ;
Pour d’autres, il vaut mieux te mâcher doucement,
Beaucoup à t’épicer ressentent de la joie.

Tout embaumée encore d’algue et de goémons,
Paris te sollicite, et Cancale t’envoie,
Ô toi qui fais aimer, ô toi que nous aimons !

Albert Mérat

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