Printemps passé

Albert Mérat
par Albert Mérat
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Comme elle était si jeune et qu’elle était si blonde,
Comme elle avait la peau si blanche et l’œil si noir,
Je me laissai mener, docile, par l’espoir
D’engourdir ma rancœur sur sa poitrine ronde.

Son regard où dormait la volupté profonde
M’attirait lentement ; et, sans m’apercevoir
Que l’image était belle à cause du miroir,
Je suivis la sirène adorable dans l’onde.

Elle me regardait avec un air moqueur
Faire naïvement si large dans mon cœur
Une place où loger son âme si petite.

L’aimais-je pour ses yeux qui ne pleurent jamais,
Pour son esprit léger qui m’oublia si vite ?
Je ne sais. Je l’aimais parce que je l’aimais !

Albert Mérat

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