L’Iroquois

Alphonse Beauregard
par Alphonse Beauregard
0 vues
0.0

Ainsi qu’en embuscade au socle qui l’attache
Et nu, comme autrefois ses aïeux au désert,
L’Iroquois belliqueux ranimé par Hébert,
Dans sa main de vaincu brandit toujours la hache.

Sous la pluie et la neige, impassible, il revoit
Les pirogues dansant de rapide en rapide,
Les poteaux de torture et les scalpes humides,
Les chasses des tribus maîtresses dans les bois.

Le désir grandissant de la ville fumeuse
D’étouffer l’île entière en ses bras d’octopus,
Et la clameur de la cohue ambitieuse,
Sur sou masque de bronze impriment un rictus.

Il est vengé. Plutôt qu’errer dans la montagne,
Libres, indépendants du travail odieux,
Après s’être emparé d’un pays giboyeux,
Ses vainqueurs en ont fait, pour eux-mêmes, un bagne.

Alphonse Beauregard

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour Alphonse Beauregard

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

Laissez la muse vous guider, comme elle l'a fait pour Lamartine. Commentez et émerveillez-nous.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Découvrez d'autres poèmes de Alphonse Beauregard

Aucun poème populaire trouvé ces 7 derniers jours.

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.