L’Iroquois

Alphonse Beauregard
par Alphonse Beauregard
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Ainsi qu’en embuscade au socle qui l’attache
Et nu, comme autrefois ses aïeux au désert,
L’Iroquois belliqueux ranimé par Hébert,
Dans sa main de vaincu brandit toujours la hache.

Sous la pluie et la neige, impassible, il revoit
Les pirogues dansant de rapide en rapide,
Les poteaux de torture et les scalpes humides,
Les chasses des tribus maîtresses dans les bois.

Le désir grandissant de la ville fumeuse
D’étouffer l’île entière en ses bras d’octopus,
Et la clameur de la cohue ambitieuse,
Sur sou masque de bronze impriment un rictus.

Il est vengé. Plutôt qu’errer dans la montagne,
Libres, indépendants du travail odieux,
Après s’être emparé d’un pays giboyeux,
Ses vainqueurs en ont fait, pour euxmêmes, un bagne.

Les forces

Alphonse Beauregard

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