Bobèche, adieu ! bonsoir, Paillasse ! arrière, Gille !
Place, bouffons vieillis, au parfait plaisantin,
Place ! très grave, très discret et très hautain,
Voici venir le maître à tous, le clown …
Sanctus
Saint est l’homme au sortir du baptême,
Petit enfant humble et ne tétant pas même,
Et si pur alors qu’il est la pureté suprême.
Saint est l’homme après l’Eucharistie.
La chair de …
Le foyer, la lueur étroite de la lampe
Le foyer, la lueur étroite de la lampe ;
La rêverie avec le doigt contre la tempe
Et les yeux se perdant parmi les yeux aimés ;
L’heure du thé fumant et …
Du fond du grabat
Du fond du grabat
As-tu vu l’étoile
Que l’hiver dévoile ?
Comme ton cœur bat,
Comme cette idée,
Regret ou désir,
Ravage à plaisir
Ta tête obsédée,
Pauvre tête en feu,
Pauvre …
L’homme pauvre du cœur est-il si rare
L’homme pauvre du cœur est-il si rare, en somme !
Non. Et je suis cet homme et vous êtes cet homme,
Et tous les hommes sont cet homme ou furent lui,
Ou …
Vêpres rustiques
Le dernier coup de vêpres a sonné : l’on tinte.
Entrons donc dans l’Église et couvrons-nous d’eau sainte.
Il y a peu de monde encore. Qu’il fait frais !
C’est bon par …
Une grande dame
Belle « à damner les saints », à troubler sous l’aumusse
Un vieux juge ! Elle marche impérialement.
Elle parle — et ses dents font un miroitement —
Italien, avec un léger …
J’allais par des chemins perfides
J’allais par des chemins perfides,
Douloureusement incertain.
Vos chères mains furent mes guides.
Si pâle à l’horizon lointain
Luisait un faible espoir d’aurore ;
Votre regard fut le matin.
Nul bruit, sinon …
Sainte Thérèse veut que la Pauvreté
Sainte Thérèse veut que la Pauvreté soit
La reine d’ici-bas, et littéralement !
Elle dit peu de mots de ce gouvernement
Et ne s’arrête point aux détails de surcroît ;
Mais le …
Guerrière, militaire et virile en tout point
Guerrière, militaire et virile en tout point,
La sainte Chasteté que Dieu voit la première,
De toutes les vertus marchant dans sa lumière
Après la Charité distante presque point,
Va d’un pas …
Vrai, nous avons trop d’esprit
Vrai, nous avons trop d’esprit.
Chérie !
Je crois que mal nous en prit,
Chérie !
D’ainsi lutter corps à corps
Encore !
Sans repos et sans remords
Encore !
Plus, n’est-ce …
La tristesse, langueur du corps humain
La tristesse, langueur du corps humain
M’attendrissent, me fléchissent, m’apitoient,
Ah ! surtout quand des sommeils noirs le foudroient.
Quand les draps zèbrent la peau, foulent la main !
Et que mièvre …