L’Amérique
Fragments
Magellan, fils du Tage, et Drake et Bougainville
Et l’Anglais dont Neptune aux plus lointains climats
Reconnaissait la voile et respectait les pas.
Le Cancer sous les feux de son brûlant …
Fragments
Magellan, fils du Tage, et Drake et Bougainville
Et l’Anglais dont Neptune aux plus lointains climats
Reconnaissait la voile et respectait les pas.
Le Cancer sous les feux de son brûlant …
Ô de qui la vive course
Prend sa bienheureuse source,
D’une argentine fontaine,
Qui d’une fuite lointaine,
Te rends au sein fluctueux
De l’Océan monstrueux,
Loire, hausse ton chef ores
Bien haut, …
Las ! je suis à l’Index et dans les dédicaces
Me voici Paul V… pur et simple. Les audaces
De mes amis, tant les éditeurs sont des saints,
Doivent éliminer mon nom …
Je vous prends à témoin entre tous mes amis,
Vous qui m’avez connu dès l’extrême infortune,
Que je fus digne d’elle, à Dieu seul tout soumis,
Sans criard désespoir ni jactance importune,…
I
La fuite est verdâtre et rose
Des collines et des rampes,
Dans un demi-jour de lampes
Qui vient brouiller toute chose.
L’or sur les humbles abîmes,
Tout doucement s’ensanglante,
Des petits …
Petits amis qui sûtes nous prouver
Par A plus B que deux et deux font quatre,
Mais qui depuis voulez parachever
Une victoire où l’on se laissait battre,
Et couronner vos conquêtes …
Un pavillon à claires-voies
Abrite doucement nos joies
Qu’éventent des rosiers amis ;
L’odeur des roses, faible, grâce
Au vent léger d’été qui passe,
Se mêle aux parfums qu’elle a mis ;…
Tu bois, c’est hideux ! presque autant que moi.
Je bois, c’est honteux, presque plus que toi,
Ce n’est plus ce qu’on appelle une vie…
Ah ! la femme, fol, fol est …
Dieu, nous voulant amis parfaits, nous fit tous deux
Gais de cette gaîté qui rit pour elle-même,
De ce rire absolu, colossal et suprême,
Qui s’esclaffe de tous et ne blesse aucun …
Aussi, la créature était par trop toujours la même,
Qui donnait ses baisers comme un enfant donne des noix,
Indifférente à tout, hormis au prestige suprême
De la cire à moustache et …
Or, vous voici promus, petits amis,
Depuis les temps de ma lettre première,
Promus, disais-je, aux fiers emplois promis
À votre thèse, en ces jours de lumière.
Vous voici rois de France …
Nos repas sont charmants encore que modestes,
Grâce à ton art profond d’accommoder les restes
Du rôti d’hier ou de ce récent pot-au-feu
En hachis et ragoûts comme on n’en trouve pas …
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