Les deux Poètes
J’aime à voir dans ces chants, nobles fils du génie,
Qu’enfantait immortels l’aveugle d’Ionie,
L’impétueux Ajax ceindre le fer d’Hector
Et parer le Troyen de son baudrier d’or ;
J’aime, après ces …
J’aime à voir dans ces chants, nobles fils du génie,
Qu’enfantait immortels l’aveugle d’Ionie,
L’impétueux Ajax ceindre le fer d’Hector
Et parer le Troyen de son baudrier d’or ;
J’aime, après ces …
Elle était blanche, cette page,
Mieux valait la laisser ainsi ;
Du plus innocent griffonnage
Son état vierge est obscurci.
Il valait mieux n’y rien écrire,
Elle était blanche, et je pouvais …
Je ne devais pas vous le dire ;
Mes pleurs, plus forts que la vertu,
Mouillant mon douloureux sourire,
Sont allés sur vos mains écrire
L’aveu brûlant que j’avais tu.
Danser, babiller, …
À R. Albaret.
Newton, voyant tomber la pomme,
Conçut la matière et ses lois :
Oh ! surgira-t-il une fois
Un Newton pour l’âme de l’homme ?
Comme il est dans l’infini …
Les caresses ne sont que d’inquiets transports,
Infructueux essais du pauvre amour qui tente
L’impossible union des âmes par les corps.
Vous êtes séparés et seuls comme les morts,
Misérables vivants que …
Ces vers, je les dédie aux amis inconnus,
À vous, les étrangers en qui je sens des proches,
Rivaux de ceux que j’aime et qui m’aiment le plus,
Frères envers qui seuls …
Quelle tranquille bienveillance
Près de ces eaux remuées
Où le soleil se balance
En traversant la feuillée.
Seul le rêve voit nos danses
Enlacer les pins légers
Et nos pas pleins de …
Dans l’île Saint-Louis, le long d’un quai désert,
L’autre soir je passais ; le ciel était couvert,
Et l’horizon brumeux eût paru noir d’orages,
Sans la fraîcheur du vent qui chassait les …
Il n’est pas mort, Ami, ce poète en mon âme ;
Il n’est pas mort, Ami, tu le dis, je le crois.
II ne dort pas, il veille, étincelle sans flamme ; …
La voilà, pauvre mère, à Paris arrivée
Avec ses deux enfants, sa fidèle couvée !
Veuve, et chaste, et sévère, et toute au deuil pieux,
Elle les a, seize ans, élevés sous …
Couple heureux et brillant, vous qui m’avez admis
Dès longtemps comme un hôte à vos foyers amis,
Qui m’avez laissé voir, en votre destinée
Triomphante, et d’éclat partout environnée,
Le cours intérieur …
(La veille de la publication d’un premier ouvrage.)
C’est demain, c’est demain qu’on lance,
Qu’on lance mon navire aux flots ;
L’onde en l’appelant se balance
Devant la proue ; amis, silence …
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