Ne vous contentez pas, madame, d’être belle
Ne vous contentez pas, madame, d’être belle.
Notre cœur vieillit mal s’il ne se renouvelle.
Il faut songer, penser, lire, avoir de l’esprit.
Être, pendant dix ans, une rose qui rit,
Cela …
Ne vous contentez pas, madame, d’être belle.
Notre cœur vieillit mal s’il ne se renouvelle.
Il faut songer, penser, lire, avoir de l’esprit.
Être, pendant dix ans, une rose qui rit,
Cela …
1.
Dans ma poitrine,
un train s’est renversé.
Je suis une chaudière.
Je suis un pneu.
Une piqûre suffit-elle
à calmer ce vieux cœur
où les chansons demandent
un peu plus d’oxygène …
La satire à présent, chant où se mêle un cri,
Bouche de fer d’où sort un sanglot attendri,
N’est plus ce qu’elle était jadis dans notre enfance,
Quand on nous conduisait, écoliers …
Here’s a sigh to those who love me,
And a smile to those who hate ;
And whatever sky’s above me,
Here’s a heart for every fate.
BYRON.
Amis ! c’est donc …
Toi, vertu, pleure si je meurs !
André Chénier.
Amis, un dernier mot ! – et je ferme à jamais
Ce livre, à ma pensée étranger désormais.
Je n’écouterai pas ce qu’en …
Ami Z, tu m’es présent en cette solitude.
Quand le ciel, mon problème, et l’homme, mon étude,
Quand le travail, ce maître auguste et sérieux,
Quand les songes sereins, profonds, impérieux,
Qui …
Obscuritate rerum verba saepè obscurantur.
GERVASIUS TILBERIENSIS.
Amis, ne creusez pas vos chères rêveries ;
Ne fouillez pas le sol de vos plaines fleuries ;
Et quand s’offre à vos yeux un …
(Après leur condamnation)
Mes fils, soyez contents ; l’honneur est où vous êtes.
Et vous, mes deux amis, la gloire, ô fiers poètes,
Couronne votre nom par l’affront désigné ;
Offrez aux …
À LORD BYRON, EN 1811.
Yo contra todos y todos contra yo.
ROMANCE DEL VIEJO ARIAS.
I.
Qui peut savoir combien de jalouses pensées,
De haines, par l’envie en tous lieux …
Courtisans ! attablés dans la splendide orgie,
La bouche par le rire et la soif élargie,
Vous célébrez César, très bon, très grand, très pur ;
Vous buvez, apostats à tout ce …
Quand cette noble femme eut touché la frontière,
Proscrite et fugitive, hélas ! mais reine encor,
Emportant son grand coeur, sa tristesse humble et fière,
Et ses enfants, tout son trésor,
À …
Cette nuit-là
Trois amis l’entouraient. C’était à l’Elysée.
On voyait du dehors luire cette croisée.
Regardant venir l’heure et l’aiguille marcher,
Il était là, pensif ; et rêvant d’attacher
Le nom de …
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