Pour un lointain départ
Ô ciel natal ! toi que j’admire encore
Lorsque l’hiver se couche aux pieds des monts,
Sommets glacés, où rayonne l’aurore,
Sublime autel des vœux que nous formons !
Votre beauté s’assombrit …
Ô ciel natal ! toi que j’admire encore
Lorsque l’hiver se couche aux pieds des monts,
Sommets glacés, où rayonne l’aurore,
Sublime autel des vœux que nous formons !
Votre beauté s’assombrit …
L’année a fui, voici sa dernière heure !
Et l’an nouveau qui s’ouvre plein d’espoir
Offre un souris au malheureux qui pleure,
Et pour nos jours nous promet un beau soir.
Oh …
Eveillez-vous, échos de la patrie,
Retentissez à nos joyeux refrains !
Chants exhalés de notre âme attendrie,
Envolez-vous jusqu’à des cieux sereins !
N’envions plus à quelque autre rivage
Celui que tous …
Quand parmi vous d’une voix inhabile
Je m’essayai dans la langue des vers,
Quand je voulus, de son divin asile
Evoquer l’ange aux saints et doux concerts
A mes refrains vous avez …
Le bassin est uni : sur son onde limpide
Pas un souffle de vent ne soulève une ride ;
Au lever du soleil, chaque flot argenté
Court, par un autre flot sans …
pour
Monique
Royer
Je dois d’abord éteindre les oiseaux.
Dans mon jardin les fleurs galopent :
je dois d’abord les arrêter
comme on arrête son cheval
devant la mer boudeuse.
Je dois …
J’avais toujours rêvé le bonheur en ménage,
Comme un port où le cœur, trop longtemps agité,
Vient trouver, à la fin d’un long pèlerinage,
Un dernier jour de calme et de sérénité.…
Objet divin des âmes et des yeux,
Reine, le chefd’oeuvre des cieux :
Quels doctes vers me feront avouer
Digne de te louer ?
Les monts fameux des vierges, que je sers…
Vous prenez le
Métroantipolitain
à la
Porte du
Port
ou bien au
Fort-carré
Vous changez rue de
Sade
au
Bond-Point du
Marquis
et descendez place du
Barri
Là
toujours la porte est …
Toutes les cloches du sommeil s’en vont sonnant à perdre voix Voici le jour du grand réveil Tous mes amis viennent à moi tous mes amis vivants et morts les compagnons du …
(extrait)
Vous que l’on vit toujours chéris de la fortune,
De succès en succès promener vos désirs,
Un moment, vains mortels, suspendez vos plaisirs :
Malheureux… ce mot seul déjà vous importune …
Pour peu que votre image en mon âme renaisse,
Je sens bien que c’est vous que j’aime encor le mieux.
Vous avez désolé l’aube de ma jeunesse,
Je veux pourtant mourir sans …
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