Les cloches du soir
Quand les cloches du soir, dans leur lente volée,
Feront descendre l’heure au fond de la vallée ;
Quand tu n’auras d’amis, ni d’amours près de toi,
Pense à moi ! pense …
Quand les cloches du soir, dans leur lente volée,
Feront descendre l’heure au fond de la vallée ;
Quand tu n’auras d’amis, ni d’amours près de toi,
Pense à moi ! pense …
Venez bien près, plus près, qu’on ne puisse m’entendre.
Un bruit vole sur vous, mais qu’il est peu flatteur !
Votre mère en est triste ; elle vous est si tendre !…
Un tout petit enfant s’en allait à l’école.
On avait dit : Allez !… il tâchait d’obéir ;
Mais son livre était lourd, il ne pouvait courir.
Il pleure et suit des …
Amis
qui êtes devenus
un de ces foyers de clarté
qui m’aident à me défendre
contre les tenailles de la nuit
Vous qui êtes venus à moi
par la grâce du poème…
Après un si joyeux festin,
Zélés sectateurs de Grégoire,
Mes amis, si, le verre en main
Nous voulons chanter, rire et boire,
Pourquoi s’adresser à Bacchus ?
Dans une journée aussi belle…
Mon mal meurt mais mes mains miment
Nœuds, nerfs non anneaux. Nul nord
Même amour mol ? mames, mord
Nus nénés nonne ni Nine.
Où est Ninive sur la mammemonde ?
Ma …
Chantre aimable, sur plus d’un ton,
Sous vos habiles doigts votre lyre résonne ;
Virgile, Homère, et le Tasse, et Milton,
De leurs lauriers détachent un feston
Pour composer votre couronne.
Autrefois …
Sois-moi fidèle, ô pauvre habit que j’aime !
Ensemble nous devenons vieux.
Depuis dix ans, je te brosse moi-même,
Et Socrate n’eut pas fait mieux.
Quand le sort à ta mince étoffe…
Je n’eus jamais d’indifférence
Pour la gloire du nom français.
L’étranger envahit la France,
Et je maudis tous ses succès.
Mais, bien que la douleur honore,
Que servira d’avoir gémi ?
Puisqu’ici …
C’était de mon temps
Que brillait Madame Grégoire.
J’allais, à vingt ans,
Dans son cabaret rire et boire ;
Elle attirait les gens
Par des airs engageants.
Plus d’un brun à large …
Le grand industriel noir exhibe une serviette en peau d’iguane blanche
Dans les plaidoiries de vents chargés de fleurs
Le léger catafalque de la créole
Démesurément exhaussé d’autruches
Fait eau de tous …
Rions, chantons, ô mes amis,
Occupons-nous à ne rien faire,
Laissons murmurer le vulgaire,
Le plaisir est toujours permis.
Que notre existence légère
S’évanouisse dans les jeux.
Vivons pour nous, soyons heureux, …
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