Chanson de route Arya
Fiers sur nos chevaux, tribu souveraine
Poussons devant nous les troupeaux bêlants,
Les bœufs mugissants. Que chacun emmène,
Enlacée à lui de ses beaux bras blancs,
L’amoureuse. Car la halte est prochaine.…
Fiers sur nos chevaux, tribu souveraine
Poussons devant nous les troupeaux bêlants,
Les bœufs mugissants. Que chacun emmène,
Enlacée à lui de ses beaux bras blancs,
L’amoureuse. Car la halte est prochaine.…
Je viens de revoir le pays,
Le beau domaine imaginaire
Où des horizons éblouis
Me venaient des parfums exquis.
Ces parfums et cette lumière
Je ne les ai pas retrouvés.
Au château …
Le rêve est de ne pas dîner,
Mais boire, causer, badiner
Quand la nuit tombe ;
Épuisant les apéritifs,
On rit des cyprès et des ifs
Ombrant la tombe.
Et chacun a …
Il faut écouter, amis,
La parole des ancêtres.
— Ne soyons jamais soumis !
Mais, d’où viennent tous les êtres ?
Donc pour cela, puis-je oser,
À travers l’imaginaire,
Vous envoyer un …
Ce n’est donc pas assez ; et de la part des muses,
Ariste, c’est en vers qu’il vous faut des excuses ;
Et la mienne pour vous n’en plaint pas la façon …
(Sur la prise de Maastricht.)
Sonnet.
Grand roi, Maastricht est pris, et pris en treize jours :
Ce miracle était sûr à ta haute conduite,
Et n’a rien d’étonnant que cette heureuse …
À la cellule IV BIS (prison royale de Gênes).
– Lasciate ogni… –
DANTE
Ô belle hospitalière
Qui ne me connais pas,
Vierge publique et fière
Qui m’as ouvert les bras !……
Sur la côte d’ARMOR. – Un ancien vieux couvent,
Les vents se croyaient là dans un moulin-à-vent,
Et les ânes de la contrée,
Au lierre râpé, venaient râper leurs dents
Contre un …
I
Quand ils vinrent louer deux chambres au cinquième,
Le portier, d’un coup d’œil plein d’un mépris suprême,
Comprit tout et conclut : – C’est des petites gens.
Le garçonnet, avec ses …
Dans le salon bourgeois où je l’ai rencontrée,
Ses yeux doux et craintifs, son front d’ange proscrit,
M’attirèrent d’abord vers elle, et l’on m’apprit
Que d’un mari brutal elle était séparée.
Elle …
Hélas ! la chimère s’envole
Et l’espoir ne m’est plus permis ;
Mais je défends qu’on me console.
Ne me plaignez pas, mes amis.
J’aime ma peine intérieure
Et l’accepte d’un cœur …
Il fait nuit. – Et la voûte est ténébreuse où monte,
Par la sonorité du bâtiment de fonte,
Le jet de vapeur blanche au sifflement d’enfer,
Hennissement affreux du lourd cheval de …
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