À Mademoiselle Anna Travers
Dans la maison aux murs par les livres couverts,
Le cher aïeul défunt, bien souvent, me fit fête ;
Le père me témoigne une amitié parfaite.
Des deux mamans aussi je sens …
Dans la maison aux murs par les livres couverts,
Le cher aïeul défunt, bien souvent, me fit fête ;
Le père me témoigne une amitié parfaite.
Des deux mamans aussi je sens …
Ô mes auteurs chéris, vous qui, lorsque je pleure,
Me consolez toujours, m’entourez à toute heure,
Vos écrits ont calmé mes pensers dévorants,
Et je vous aime tous, en amis, en parents …
Vous, qui vivez heureux, vous ne sauriez comprendre
L’empire que sur moi ces songes pouvaient prendre ;
Mais lorsque je tombais de leur enchantement
A la réalité qui toujours les dément,
Si …
Enfants, ne jouez pas si près de la rivière ;
Pour vous mirer dans l’eau n’inclinez pas vos fronts,
Votre pied imprudent peut glisser sur la pierre ;
Vous êtes tout petits …
Souvent je m’élançais dans ces champs sans limite,
Où l’homme croit trouver le réel qu’il imite,
Dans des songes heureux qui, par l’espoir conçus,
Brillent sur nos beaux jours, puis s’éteignent déçus …
Dans Florence, jadis, vivait un médecin,
Savant hâbleur, dit-on, et célèbre assassin.
Lui seul y fit longtemps la publique misère :
Là, le fils orphelin lui redemande un père ;
Ici, le …
C’est en vain qu’au Parnasse un téméraire auteur
Pense de l’art des vers atteindre la hauteur.
S’il ne sent point du Ciel l’influence secrète,
Si son astre en naissant ne l’a formé …
De l’utilité des ennemis.
Que tu sais bien, Racine, à l’aide d’un acteur,
Emouvoir, étonner, ravir un spectateur !
Jamais Iphigénie, en Aulide immolée,
N’a coûté tant de pleurs à la Grèce …
Les plaisirs de la campagne.
Oui, Lamoignon, je fuis les chagrins de la ville,
Et contre eux la campagne est mon unique asile.
Du lieu qui m’y retient veux-tu voir le tableau …
(Sur la fausse honte ou le respect humain.)
Oui, sans peine, au travers des sophismes de Claude,
Arnauld, des novateurs tu découvres la fraude,
Et romps de leurs erreurs les filets captieux …
Les deux amis à barbe grise,
La jambe croisée, en fumant,
En sont arrivés doucement,
La dernière nouvelle apprise,
À parler des choses d’antan.
Du fond de lointaines époques,
Comme un projecteur, …
Elle et moi tout en blanc, cheveux à l’air, bras nus,
C’est peut-être le sport ardemment soutenu
Qui nous fit rechercher à cet endroit de l’ombre.
Ou c’est quelque savant et mystérieux …
Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.