Conscience
Ô Mort, j’ai connu la souffrance
De sentir le vide et le noir
Arracher d’un seul coup de gueule mon espoir.
Alors dans la ville j’errai,
Me demandant pourquoi le bruit et …
Ô Mort, j’ai connu la souffrance
De sentir le vide et le noir
Arracher d’un seul coup de gueule mon espoir.
Alors dans la ville j’errai,
Me demandant pourquoi le bruit et …
Dans le clair-obscur de la pièce close,
Où brûle une cire au reflet tremblant,
Rigide, et grandi par la mort, repose
Le corps d’un enfant habillé de blanc.
Sous la mousseline, on …
Cher ami, le trépas est-il bien aussi sombre
Qu’un vain peuple le pense ? Et l’onde aux sombres bords,
Est-elle un ténébreux abîme, un gouffre d’ombre
Où s’efface à jamais le souvenir …
Entre tant de beautés que partout on peut voir,
Je comprends bien, amis, que le désir balance ;
Mais on voit scintiller en Lola de Valence
Le charme inattendu d’un bijou rose …
– Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ?
Ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère ?
– Je n’ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
– Tes …
Sonnet.
Les amoureux fervents et les savants austères
Aiment également, dans leur mûre saison,
Les chats puissants et doux, orgueil de la maison,
Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires.…
Partout s’étalait, se répandait, s’ébaudissait le peuple en vacances. C’était une de ces solennités sur lesquelles, pendant un long temps, comptent les saltimbanques, les faiseurs de tours, les montreurs d’animaux et les …
Il y a des natures purement contemplatives et tout à fait impropres à l’action, qui cependant, sous une impulsion mystérieuse et inconnue, agissent quelquefois avec une rapidité dont elles se seraient crues …
La servante au grand coeur dont vous étiez jalouse,
Et qui dort son sommeil sous une humble pelouse,
Nous devrions pourtant lui porter quelques fleurs.
Les morts, les pauvres morts, ont de …
J’avais toujours rêvé le bonheur en ménage,
Comme un port où le cœur, trop longtemps agité,
Vient trouver, à la fin d’un long pèlerinage,
Un dernier jour de calme et de sérénité.…
Dans des vers immortels que vous savez sans doute,
Dante acceptant d’un prince et le toit et l’appui,
Des chagrins de l’exil abreuvé goutte à goutte,
Nous a montré son coeur tout …
I
Que ces vallons déserts, que ces vastes prairies
Où j’allais promener mes tristes rêveries,
Que ces rivages frais, que ces bois, que ces champs,
Que tout prenne une voix et retrouve …
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