Le commencement de l’année
Écoutez bien : l’heure est sonnée ;
La dernière du dernier jour,
Le dernier adieu d’une année
Qui vient de s’enfuir sans retour !
Encore une étoile pâlie ;
Encore une page …
Écoutez bien : l’heure est sonnée ;
La dernière du dernier jour,
Le dernier adieu d’une année
Qui vient de s’enfuir sans retour !
Encore une étoile pâlie ;
Encore une page …
Amis, accueillez-moi, j’arrive dans la vie.
Dépensons l’existence au gré de notre envie :
Vivre, c’est être libre, et pouvoir à loisir
Abandonner son âme à l’attrait du plaisir ;
C’est chanter, …
I
« Minuit ! ma mère dort : je me suis relevée :
Je craignais de laisser ma lettre inachevée ;
J’ai voulu me hâter, car peut-être ma main
Ne sera-t-elle plus …
I
J’ai toujours voulu voir du pays, et la vie
Que mène un voyageur m’a toujours fait envie.
Je me suis dit cent fois qu’un demi-siècle entier
Dans le même logis, dans …
I
Lorsque le jeune Edgard, après bien des années,
Au seuil de son château s’en vint heurter un soir,
Traversa lentement les cours abandonnées,
Et près du vieux foyer voulut enfin s’asseoir,…
A Bristol, sur le quai, le nom de Lion rouge
Désigne un lieu connu de tous les gens de mer :
Taverne du nommé Walkins, honnête bouge,
Où l’aie est sans pareille …
« A quoi songes-tu donc de t’engourdir ainsi ?
Serais-tu désormais à ce point radouci,
Géant qu’on disait si farouche ?
Depuis plus d’un long mois, à quoi donc penses-tu
D’être là, …
Les brouillards sont venus, dont l’humide manteau
Charge dès le matin la plaine et le coteau :
Pâle et froide vapeur qu’à peine un rayon perce.
Les feuilles que l’eau trempe et …
Dans son berceau d’osier que l’aïeule balance,
Regardez-le dormir, le tendre nourrisson.
Nos fermiers sont deux fois heureux de sa naissance :
C’est leur premier enfant, c’est leur premier garçon !
Que …
Poète errant au bord de cette mer profonde,
Suspens le pas et vois… vois ce que fait son onde :
En fondant sur la grève elle y prend au hasard
Quelque caillou …
En vain la nuit s’écoule, en vain le ciel se dore
Des premiers doux rayons de la déesse Aurore,
Sur la mer poissonneuse ils sont toujours errants.
De leurs bras fatigués, rameurs …
Souffle, souffle, bon vent ! Chasse-nous de la terre,
Fais-nous bien vite fuir le rivage où s’altère
La fierté du marin.
A nous la haute mer ! À nous le bleu domaine…
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