Korwar

André Breton
par André Breton
0 vues
0.0

Tu tiens comme pas un

Tu as été pris comme tu sortais de la vie

Pour y rentrer

Je ne sais pas si c’est dans un sens ou dans l’autre que

tu ébranles la grille du parc
Tu as relevé contre ton cœur l’herbe serpentine
Et à jamais bouclé les paradisiers du ciel rauque
Ton regard est extra-lucide
Tu es assis

Et nous aussi nous sommes assis
Le crâne encore pour quelques jours
Dans la cuvette de nos traits
Tous nos actes sont devant nous
A bout de bras

Dans la vrille de la vigne de nos petits
Tu nous la bailles belle sur l’existentialisme
Tu n’es pas piqué des vers

André Breton

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour André Breton

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

Chaque commentaire est une goutte de pluie dans notre océan de poésie. Ajoutez votre averse, à la manière de Hugo.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Découvrez d'autres poèmes de André Breton

Aucun poème populaire trouvé ces 7 derniers jours.

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.