J’étais un faible enfant qu’elle était grande et belle

André Chénier
par André Chénier
0 vues
0.0

J’étais un faible enfant qu’elle était grande et belle ;
Elle me souriait et m’appelait près d’elle.
Debout sur ses genoux, mon innocente main
Parcourait ses cheveux, son visage, son sein,
Et sa main quelquefois, aimable et caressante,
Feignait de châtier mon enfance imprudente.
C’est devant ses amants, auprès d’elle confus,
Que la fière beauté me caressait le plus.
Que de fois (mais, hélas ! que senton à cet âge ?)
Les baisers de sa bouche ont pressé mon visage !
Et les bergers disaient, me voyant triomphant :
‘ Ô que de biens perdus ! ô trop heureux enfant ! ‘

Poésies Antiques

André Chénier

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour André Chénier

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

Le silence est l'ennemi de la poésie. Libérez votre voix, comme Baudelaire dans un jardin des mots.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Aucun poème populaire trouvé ces 7 derniers jours.

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.