À une chanteuse des rues

Petite zingarelle à voix d’or, tu nous charmes,
Et nous ouvrons l’oreille à tes enchantements.
Ton accent pur va droit à la source des larmes
Et réveille en nos cœurs de longs échos dormants.

Sous tes grands cheveux noirs, mince, pâle, amaigrie,
Errante par le monde en fille d’Israël,
Si tu nous vins à pied des steppes de Hongrie,
Nous voyons dans tes yeux resplendir tout un ciel.

Comme les rossignols, ignorant ton génie,
Tu chantes… les heureux s’enivrent de ta voix,
Et les infortunés te disent : « Sois bénie, »
En évoquant pour nous les bonheurs d’autrefois !

Dans notre jardin de vers, chaque commentaire est une fleur unique, à la manière de Villon. Plantez la vôtre.

Laisser un commentaire

Découvrez d'autres poèmes de André Lemoyne

Veuillez autoriser les annonces sur ce site!

Il semble que vous utilisez un bloqueur de publicités. La publicité constitue la seule source de financement pour du site. Vous Pouvez ajouter LaPoesie.org à votre liste blanche.

Refresh

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.