Transfuge
Je vis tes yeux béants
Où cessait le regard
Aux tempes ces marques bleuâtres
Condamnant tes pensées
Tes lèvres se sont caillées
Sur des paroles taries
Le sang ne chantait plus
Sous ton aveugle peau
C’est alors que t’aimant
Par-delà toute mort
Je t’ai déraciné de ton corps révolu
Pour te planter au cœur du mien.