La nuit, lorsque je dors
La nuit, lorsque je dors et qu’un ciel inutile
Arrondit sur le monde une vaine beauté,
Quand les hautes maisons obscures de la ville
Ont la paix des tombeaux d’où le souffle est ôté,
Il n’est plus, morts dissous, d’inique différence
Entre mon front sans âme et vos corps abolis,
Et la même suprême et morne tolérance
Apparente au néant le silence des lits !