Qu’as-tu ? pauvre amoureux…
Qu’astu ? pauvre amoureux, dont l’âme demi morte
Soupire des sanglots au vent qui les emporte.
N’accuse rien que toi. Ton mal est ton désir,
Et ce dont tu te plains, est ton propre plaisir.
Tu n’as autre repos que ce qui te tourmente,
Et t’éjouis au mal dont tu vas soupirant,
Buvant ce douxamer qui t’enivre et qui rend
Ton plaisir douloureux et ta douleur plaisante.