Il est vrai, jeune Iris, que vous savez aimer
Il est vrai, jeune Iris, que vous savez aimer,
Et vos regrets en sont d’illustres témoignages ;
D’un exemple si beau l’on se sent animer,
Et mille amants depuis vous offrent leurs hommages.
De vos chagrins, de vos rigueurs,
De vos soupirs, de vos langueurs,
Chacun se fait de nouveaux charmes ;
Puisqu’elle aimait, diton, peutêtre elle aimera ;
Heureux qui fit couler ses larmes !
Plus heureux qui les essuyera !