L’amitié

Antoine de Latour
par Antoine de Latour
1 vues
0.0

Oh ! le charmant tableau, la suave peinture
Que celle où vers saint Jean, Jésus, le Dieu martyr,
Tend ses deux petits bras ! à cette image pure
Les mères dans leurs yeux sentent des pleurs venir.

C’est là de l’amitié la divine figure :
Deux enfants dont les mains se cherchent pour s’unir,
Et si prompts à s’aimer que leur double nature
Semble se reconnaître et se ressouvenir.

Quand l’amour pour régner n’a que l’heure qui passe,
L’amitié seule dure, et pare de sa grâce
Sur un front dépouillé les rides du vieillard ;

L’amour n’est ici-bas que son ombre infidèle,
Mais plus d’un pauvre cœur désabusé trop tard
S’y laisse prendre, hélas ! tant l’ombre est encore belle.

Antoine de Latour

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour Antoine de Latour

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

Dans l'océan des mots, chaque commentaire est une vague de Verlaine. Venez créer votre marée.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Découvrez d'autres poèmes de Antoine de Latour

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.