Adieu
Ne crois pas rallumer ma flamme,
Adieu, séduisante beauté !
De l’amour la candeur est l’âme,
Il meurt dès qu’il en est quitté.
Ta voix, quel que soit son empire,
Mon cœur pouvait s’en défier ;
Mais ces yeux où l’amour respire,
Il fallait bien m’y confier.
Ne crois pas rallumer ma flamme,
Adieu, séduisante beauté !
De l’amour la candeur est l’âme,
Il meurt dès qu’il en est quitté.
Tes yeux, ces astres sans nuage,
Ont gardé leur brillant regard ;
Ton gracieux et doux visage
Ne rougit pas avec moins d’art :
Mais au travers de tous tes charmes
L’amour n’a pas su pénétrer ;
Sous tes sourires et tes larmes
A ton cœur il vient expirer.
Ne crois pas rallumer ma flamme,
Adieu, séduisante beauté !
De l’amour la candeur est l’âme,
Il meurt dès qu’il en est quitté.