À Daphné

Antoine-Vincent Arnault
par Antoine-Vincent Arnault
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Supposant dans un seul objet
Tout ce que j’exigeais pour plaire,
J’adorais un être parfait,
Et le croyais imaginaire.

L’Amour, quand il m’offrit tes traits,
Voulut me prouver ma folie :
Mon fantôme et ses vains attraits
Seraient tout au plus ta copie.

Daphné, j’ai bientôt reconnu
Que l’impossible pouvait être :
Reprends ici ce qui t’est dû ;
Je te chantais sans te connaître.

Écrit en 1789.

Antoine-Vincent Arnault

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