Les Plus Lus

  • Ballade à s’amie

    Fausse beauté qui tant me coûte cher, Rude en effet, hypocrite douleur, Amour dure plus que fer à mâcher, Nommer que puis, de ma défaçon seur, Cherme félon, la mort d’un pauvre coeur, Orgueil mussé qui gens met au mourir, Yeux sans pitié, ne veut Droit de Rigueur, Sans empirer, un pauvre secourir ? Mieux […] Plus

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  • Épître à mes amis

    Ayez pitié, ayez pitié de moi, A tout le moins, s’il vous plaît, mes amis ! En fosse gis, non pas sous houx ne mai, En cet exil ouquel je suis transmis Par Fortune, comme Dieu l’a permis. Filles aimant jeunes gens et nouveaux, Danseurs, sauteurs, faisant les pieds de veaux, Vifs comme dards, aigus […] Plus

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  • Ballade du concours de Blois

    Je meurs de seuf auprès de la fontaine, Chaud comme feu, et tremble dent à dent ; En mon pays suis en terre lointaine ; Lez un brasier frissonne tout ardent ; Nu comme un ver, vêtu en président, Je ris en pleurs et attends sans espoir ; Confort reprends en triste désespoir ; Je […] Plus

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  • Le débat du cœur et du corps de Villon

    Qu’est ce que j’oi ? Ce suisje ! Qui ? Ton coeur Qui ne tient mais qu’à un petit filet : Force n’ai plus, substance ne liqueur, Quand je te vois retrait ainsi seulet Com pauvre chien tapi en reculet. Pour quoi estce ? Pour ta folle plaisance. Que t’en chautil ? J’en ai la […] Plus

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  • Ballade finale

    Ici se clôt le testament Et finit du pauvre Villon. Venez à son enterrement, Quand vous orrez le carillon, Vêtus rouge com vermillon, Car en amour mourut martyr : Ce juratil sur son couillon Quand de ce monde vout partir. Et je crois bien que pas n’en ment, Car chassé fut comme un souillon De […] Plus

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  • Ballade des Dames du temps jadis

    Ditesmoi où, n’en quel pays, Est Flora la belle Romaine, Archipiades, ne Thaïs, Qui fut sa cousine germaine, Echo, parlant quant bruit on mène Dessus rivière ou sur étang, Qui beauté eut trop plus qu’humaine ? Mais où sont les neiges d’antan ? Où est la très sage Héloïs, Pour qui fut châtré et puis […] Plus

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  • Ballade des femmes de Paris

    Quoiqu’on tient belles langagères Florentines, Vénitiennes, Assez pour être messagères, Et mêmement les anciennes, Mais soient Lombardes, Romaines. Genevoises, à mes périls, Pimontoises, savoisiennes, Il n’est bon bec que de Paris. De beau parler tiennent chaïères, Ce diton, les Napolitaines, Et sont très bonnes caquetières Allemandes et Prussiennes ; Soient Grecques, Egyptiennes, De Hongrie ou […] Plus

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  • Ballade des proverbes

    Tant gratte chèvre que mal gît, Tant va le pot à l’eau qu’il brise, Tant chauffeon le fer qu’il rougit, Tant le mailleon qu’il se débrise, Tant vaut l’homme comme on le prise, Tant s’élogneil qu’il n’en souvient, Tant mauvais est qu’on le déprise, Tant criel’on Noël qu’il vient. Tant parleon qu’on se contredit, Tant […] Plus

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  • Ballade de merci

    A Chartreux et à Célestins, A Mendiants et à Dévotes, A musards et claquepatins, A servants et filles mignottes Portants surcots et justes cottes, A cuidereaux d’amour transis, Chaussant sans méhaing fauves bottes, Je crie à toutes gens mercis. A fillettes montrant tétins, Pour avoir plus largement hôtes, A ribleurs, mouveurs de hutins A bateleurs […] Plus

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  • Ballade des contre-vérités

    Il n’est soin que quand on a faim Ne service que d’ennemi, Ne mâcher qu’un botel de fain, Ne fort guet que d’homme endormi, Ne clémence que félonie, N’assurance que de peureux, Ne foi que d’homme qui renie, Ne bien conseillé qu’amoureux. Il n’est engendrement qu’en boin Ne bon bruit que d’homme banni, Ne ris […] Plus

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