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  • Arbres feuillus, dont la verdeur première

    Arbres feuillus, dont la verdeur première Ombrage l’huis du palais non pareil Où le destin tient enclos ce bel oeil Qui me ravit de sa vive lumière, Las ! plût au fils de la blonde Écumière, Qu’un jour préfix, dès l’Aube au doigt vermeil, Jusqu’au coucher des coursiers du Soleil, Je fusse vif sous votre […] Plus

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  • Pourquoi de tes dédains sens-je la cruauté

    Pourquoi de tes dédains sensje la cruauté, Dismoi, fière beauté ? Cet acte casuel troubletil ta pensée ? Oui, car mes traîtres yeux ont attisé ce feu, A cause que j’ai vu Ton trésor le plus cher, dont tu t’es offensée. Belle, que n’aije vu en ce point malheureux Le visage pierreux De l’horrible Gorgone, […] Plus

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  • Ô Songe doux, ô fantôme croyable

    Ô Songe doux, ô fantôme croyable Qui m’entretiens en l’amoureux plaisir ! Entre mes bras, Hélène, mon désir, Je te tenais cette nuit favorable, Je suçotais ta bouche désirable Des dieux du ciel, je touchais à loisir Ton blanc tétin, et savais bien choisir Sur ton beau corps un bien plus agréable ! Mais les […] Plus

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  • Pourquoi faut-il que ta face divine

    Pourquoi fautil que ta face divine Soit en tous temps sous ce triste velous, Et que tes yeux de mon plaisir jaloux Soient découverts pour blesser ma poitrine ? Dix mille fois, ma Nymphe, ma poupine, J’ai convoité d’imprimer par dessous Ton masque faux mille baisers très doux, Sur le coral de ta lèvre pourprine. […] Plus

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  • Déjà Phoebus delà l’Espagne noire

    Déjà Phoebus delà l’Espagne noire Avait plongé son char cloué de feux, Lorsque Morphée épandit sur mes yeux Ces jus sacrés qui ôtent la mémoire. Un grand tombeau tout de marbre et d’ivoire M’apparaissait, sur lequel en tous lieux Était écrit : ‘ Hélène aux beaux cheveux Repose ici pour vouloir trop de gloire. ‘ […] Plus

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  • Arbres qui lamentez la cruelle infortune

    Arbres qui lamentez la cruelle infortune De ce pauvre garçon, qui trop audacieux, Dans le tour recourbé du grand plancher des cieux Osa pousser le char du frère de la Lune, Plus ne pleurez sa mort, plus grande est ma fortune, Mais sourcez avec moi un fleuve de vos yeux. J’ai comme lui, chétif, visité […] Plus

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  • Vous le dites m’amour ? Soyez religieuse

    Vous le dites m’amour ? Soyez religieuse, Portant le voile noir, franche d’ambitions, Que jeûner soit vos jeux, vos ris confessions, Et vos plus beaux habits une haire envieuse ! Ô la belle nonnain ! hé ! qu’elle est curieuse De savoir si au cloître on vit sans passions, Et s’il peut être atteint de […] Plus

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  • Déjà le ciel prenait sa cape noire

    Déjà le ciel prenait sa cape noire, Le blond Soleil sommeillait sous les eaux, Quand mon esprit au fort de ses travaux, Songeant, brûlant, pressait ton corps d’ivoire. Mais le pauvret, ruiné pour le croire, Vit tout soudain au lever des chevaux, Qui du clair Pô renomment les ruisseaux, Réduire en vent son plaisir et […] Plus

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  • Je voudrais bien sous la voûte infernale

    Je voudrais bien sous la voûte infernale Être un Ixie en tes bras étendu, Presser ton corps heureusement rendu En cet état que mon coeur se l’étale. S’il m’advenait, nulle peine fatale Ne m’aigrirait ce bien trop attendu, Je semblerais un Adonis pendu Au col mignon de la Reine d’Idale. Quel heur plus grand désirer […] Plus

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  • L’oiseau miraculeux de l’heureuse Arabie

    L’oiseau miraculeux de l’heureuse Arabie Qui vit sans parangon sous le manteau des cieux, Quand il a sillonné le grand fleuve oublieux, Il respire en son corps une seconde vie. Sur le front d’un rocher d’un bois d’Éthiopie, Il desseigne son nid, puis élevant ses yeux Vers la pente du ciel, le soleil radieux S’élance […] Plus

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  • C’est une folie extrême

    C’est une folie extrême D’être fidèle en amour. Il faut aimer qui nous aime, Et changer de jour en jour. Qui un seul but se propose Ne fait jamais grande chose. Les dames aiment le change, Et n’ont jamais de dessein Qui n’ait toujours du mélange, Et double ainsi que leur sein : Ne blâmez […] Plus

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