Les Plus Lus

  • Du Roy Henry au commencement de son regne

    J’estois assis au meilleu des neuf seurs, Libre et distraict des pensees mortelles, Si commencea à chanter l’une d’elles, Chant qui m’emplit d’infinies doulceurs : Assemblez vous (dict elle) ô proffesseurs Des bonnes ars et des sciences belles, Pour consacrer louenges eternelles Au plus grand Roy des Rois voz deffenseurs. Dictes comment sa puissance estandue, […] Plus

    Lire la suite

  • Du triste coeur vouldrois la flamme estaindre

    Du triste coeur vouldrois la flamme estaindre, De l’estomac les flesches arracher, Et de mon col le lien destacher, Qui tant m’ont peu brusler, poindre et estraindre ; Puis l’ung de glace et l’aultre de roc ceindre, Le tiers de fer apris à bien trencher, Pour amortir, repousser et hascher Foeuz, dardz et neuds, sans […] Plus

    Lire la suite

  • Cheveux d’argent refrangé et retort

    Cheveux d’argent refrangé et retort, Espars au tour d’un visaige doré ; Frond refroncy qui m’as decolloré Me conviant d’aymer mesme la mort Te voyant butte et d’amour et de mort ; Oeil de pur nacre, oeil qui fuis à grand tort Tout oeil cherchant quelque object honoré ; Nez de pourfire et brunze elabouré, […] Plus

    Lire la suite

  • De Monsieur de Saint Gelais pour mettre au devant

    de l’Histoire des Indes Si la merveille unie à verité Est des espritz delectable posture, Bien debvra plaire au monde la lecture De ceste histoire et sa varieté. Autre ocean, d’aultres bords limité Et aultre ciel s’y veoit, d’aultre nature ; Aultre bestail, aultres fruictz et verdure, Et d’aultre gent le terrain habité. Heureux Colom, […] Plus

    Lire la suite

  • D’un charlatan

    Un charlatan disait en plein marché Qu’il montrerait le diable à tout le monde ; Si n’y eût nul, tant fûtil empêché, Qui ne courût pour voir l’esprit immonde. Lors une bourse assez large et profonde Il leur déploie, et leur dit : ‘ Gens de bien, Ouvrez vos yeux ! Voyez ! Y atil […] Plus

    Lire la suite

  • Étrennes

    En lieu de mai, de dorure, ou de chaîne A ce matin premier jour de l’année Je vous envoie un brin de gui de chêne ; N’êtesvous pas richement étrennée ? Cette façon d’en donner n’est pas née De moi premier : les vieux Druides sages En présentaient ce jour pour bons présages. Oh ! […] Plus

    Lire la suite

  • A Pierre de Ronsard

    Entrant le peuple en tes sacrez bocaiges, Dont les sommez montent jusques aux nues Par l’espesseur des plantes incognues, Trouvoit la nuict en lieu de frez umbraiges. Or te suivant le long des beaux rivaiges Où les neuf seurs à ton chant sont venues, Herbes, et fruitz, et fleurettes menues Il entrelace en cent divers […] Plus

    Lire la suite

  • A Clement Marot

    D’un seul malheur se peult lamenter celle En qui tout l’heur des astres est compris C’est (ô Clement) que tu ne fuz espris Premier que moy de sa vive estincelle. Son nom cogneu par ta veine immortelle, Qui les vieux passe, et les nouveaux espritz, Apres mil ans seroit en plus grand pris Et la […] Plus

    Lire la suite

  • D’un bouquet d’oeillets gris et rouges

    Ces six oeillets mêlés en cette guise Vous sont par moi ce matin envoyés, Pour vous montrer, par ceux de couleur grise, Que j’ai du mal plus que vous n’en croyez ; Vous suppliant que vous y pourvoyiez, Les rouges sont plainte en l’autre moitié, Non point de vous, mais du Dieu sans pitié Qui […] Plus

    Lire la suite

  • Asseuré suis d’estre prys et lyé

    Asseuré suis d’estre prys et lyé, Mais asseurer ne puis l’heure et saison Que je changeay ma franchise à prison, Dont mon orgueil fut tant humilié. Si long temps fut couvert et pallié L’amer du doulx et l’erreur de raison, Que je cuidois entre loz et poison Estre immortel et des dieux allié. Euvre ne […] Plus

    Lire la suite

  • Sonnet de Monseigneur le Daulphin

    Vous que second la noble France honore, Pouvez cueillir par ces prez florissans Oeilletz pour vous seul s’espanouyssans, Escloz ensemble avec la belle Aurore ; Pour vostre front le rosier se colore, Dont les chappeaux si hault lieu cognoissans, Forment boutons de honte rougissans, Sçachant que mieulx vous appartient encore. Ceincte de liz la blanche […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.